Quand on pense à la fatigue, on pense souvent au surmenage, au manque de sommeil ou au stress. Mais en été – alors qu’on a parfois plus de temps libre – beaucoup ressentent une forme d’épuisement étrange, diffuse. Ce sentiment de vide vient souvent de petites habitudes discrètes, qui s’installent facilement dans la chaleur estivale.
Avec les journées plus longues, les soirées qui s’étirent et un emploi du temps plus souple, notre routine se dérègle. On se couche plus tard, on mange à des heures irrégulières, on se lève sans repères. Or, le corps et le cerveau aiment la régularité. Sans elle, l’énergie fluctue et l’on devient irritable, moins concentré.
Maintenir une structure de base, même en été – notamment pour le sommeil et les repas.
Accepter un “rythme d’été”, mais stable.
Trop de soleil, des pièces mal aérées, pas assez d’hydratation – tous ces éléments affectent directement nos capacités mentales. Le cerveau est sensible à la chaleur. Résultat : baisse de concentration, fatigue rapide, nervosité. Et comme on oublie souvent de boire de l’eau, c’est encore pire.
Faire de l’eau une alliée mentale – chaque verre apporte un mini redémarrage.
Chercher activement l’ombre et la fraîcheur – ce n’est pas du confort, c’est essentiel.
Avoir du temps libre, c’est bien. Mais sans direction, cela peut fatiguer plus qu’on ne pense. Le cerveau, sans objectif, vagabonde : réseaux sociaux, pensées parasites, inertie. Et à la fin de la journée, on se sent « vidé » sans avoir rien fait.
Se fixer des intentions simples, pas des obligations : une promenade, un rangement, un chapitre de livre.
Mieux vaut 1 heure pleine de sens que 5 heures passives.
L’été est souvent rempli de BBQ, de fêtes, de visites, de sorties. C’est agréable, bien sûr, mais cela peut aussi être épuisant – surtout si on ne se laisse aucun moment pour soi. Même la joie sociale puise dans notre réserve d’énergie.
Planifier volontairement des jours de calme et de solitude.
Se rappeler que dire “non” c’est prendre soin de soi, pas être malpoli.
L’été n’a pas à être une course ou un tumulte. En prenant conscience de ces déclins silencieux, on peut vivre plus sereinement, de manière plus équilibrée. L’énergie véritable ne vient pas de l’agitation, mais de l’équilibre entre mouvement et repos.